Maximos Fahme est né le 4 avril 1924 à Alep, en Syrie, dans une famille melkite (gréco-catholique). En 1936, à l’âge de douze ans, il entre au Séminaire Sainte Anne à Jérusalem. C’est là qu’il reçoit sa première formation spirituelle et musicale. Lorsqu’il entre au Grand Séminaire, il fréquente assidûment le Saint Sépulcre où chantent régulièrement deux grands psaltes orthodoxes : Papadopoulos, originaire de Constantinople et Evlambios d’Athènes. L’écoute de ces psaltes est un ravissement et le jeune Joseph les imite puis, progressivement, trouve son propre style. En 1949, il retourne à Alep puis part à Paris en 1955. En 1958, il revient à Alep et formera un chœur de musique byzantine (chœur mixte) de 50 personnes. Il le dirigera jusqu’en 1965, date à laquelle il revient à Paris pour ses études. Finalement, il s’établira à Paris, se mettant au service de l’église grecque-melkite Saint Julien le Pauvre, une des plus belles et des plus anciennes églises de la capitale, située à proximité de la cathédrale catholique Notre-Dame de Paris. Son style si personnel et son approche d’un chant liturgique résolument orienté vers la prière de l’âme attire chaque semaine à Saint Julien le Pauvre un grand nombre d’auditeurs, croyants ou non-croyants, touchés par cette beauté qui élève et cette conviction qui emporte l’adhésion du cœur et de l’esprit. Il a enregistré plusieurs CD sous la direction artistique de Frédéric Tavernier-Vellas.